Le retour de la Nba (partie 18) : Les Bucks de Milwaukee
Les Bucks de Milwaukee :
En plus d’être une des franchises les moins sexy de Nba, en plus d’avoir un logo affreux (une tête de cerf), un maillot dégueu et représenter un état qui est loin d’être la « région phare » du nord de l’Amérique, le Bucks sont, pour couronner le tout l’une des franchises les moins performante des années 2000… Ils ont réussit l’exploit de passer à coté de Dirk Nowitzki, l’un des plus grand joueur de cette décennie, en l’échangeant contre Robert Taylor, de laisser partir Ray Allen, Marbury, Glen Robinson ou encore Sam Cassel sans avoir jamais passé un second tour de play-off et le tout dans la conférence la plus faible (Est). Autant dire qu’ils sont jusqu’en 2009 les ânes de la classe.
Et on pensait que ca n’allait pas s’arranger avec la draft d’un petit jeune, qui en plus d’avoir un gros égo etait totalement avare. Il décide l’année de ses 18 ans de partir en Italie pour gagner des pépettes, la draft n’étant ouverte qu’au joueur de 19 et plus, et ce dernier n’ayant pas les résultats académiques suffisant pour entrer à l'Université. Mais voilà que les Bucks ont eu le nez fin. Le jeune homme s’est aguerri, a pris du plomb dans la cervelle et s’est assagit après un séjour pas loin d’être cauchemardesque pour lui. Le voilà pris en 10ème position par une équipe qui se cherche. Et Brandon Jennings va les aider a retrouver leur chemin. Dès sa première apparition, il marque 19 pts, prend 9rebonds et délivre 9 passes décisives. La saison est lancée. Les bucks seront en PO et surtout cette réussite s’accompagnant de quelques économie budgétaires permettent aux joueurs de Skiles de présenter un effectif hyper complet et sans vrai point faible.
Le point tout de suite sur l’effectif dans lequel il y a encore 2 joueurs en trop…:
Staff :
Coach : Scott Skiles. Après une première saison poussive, il a frôlé le titre de meilleur entraineur de la saison 2009-2010 en passant à 12 victoires de plus que la saison précédente. Il aime jouer avec pas mal de joueurs différent et laisse sa chance à tout le monde. Il n’est pas ce qu’on appel un entraineur restrictif. Il laisse beaucoup de liberté à ses joueurs et notamment dans la gestion des temps forts. Son équipe est très bien préparée et peut aussi bien jouer à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il est très complet et sais s’entourer. Son expérience en tant que coach a l’étranger lui permet de faire plus facilement confiance a des joueurs extra américain comme Delfino, Ilyasova, Bogut ou encore Mbah a Moute.
GM : John Hammond. Très intelligent, si les Bucks ont fait l’un des meilleurs recrutements de l’année c’est largement grâce à lui. Couronné du titre honorifique de meilleur GM de NBA, il dépense peu mais là où il faut et il sait faire des coups pour faire venir des bons joueurs dans une équipe qui n’a pourtant rien a offrir en échange. Le meilleur exemple est Salmons. Le recrutement de cet été laisse penser qu’il sait où il va ce qui très appréciable pour une équipe et un coach qui n’ont pas une marge de manouvre démentielle.
Meneurs :
Brandon Jennings : Sans Tyreke Evans, il aurait été Rookie de l’année. Quand on score 55pts dans un match alors qu’on n’a pas 21ans, ca plante le bonhomme. Il a eu beaucoup de mal en PO où il a souvent cherché a faire la différence seul, avec des défenses plus compact alors que sa vitesse (c’est peut être le joueur le plus rapide de Nba) n’a pas été très utile. Espérons qu’avant de partir Luke Ridnour lui aura donné quelques conseils car cet année il est bien seul à son poste.
Earl Boykins : Le plus petit joueur en activité, spécialiste du 3pts et du vol de ballon est arrivé cet été en provenance de Washigton où il a pas mal joué. Il vient pour épauler Jennings et apporter un peu de vécu a cette équipe du haut de ses 600 matchs Nba.
Chris Kramer : L’un des joueur pressentis a un débarquement sans préavis, il s’accroche de toutes ses forces a son rêve mais parait franchement limité.
Arrières :
Michael Redd : L’un des joueurs les mieux payés de Nba (17M $/an) n’a plus foulé les parquets depuis presque 2ans. A 20 matchs par saisons, cela fait de lui l’un des joueurs les plus cher de l’histoire (800 000 dollars le match.). Son apport quand il est en forme est intéressant mais le leadership qu’il a du laisser en se blessant et dont s’est emparé Jennings le place dans une situation délicate : il joue dans le même registre mais est moins jeune, plus fragile, et plus cher. Inutile de dire qu’avec la saison qu’ils viennent de faire sans lui, les Bucks vont chercher a le lourder au plus vite contre un joueur plus utile à la rotation. En tout cas son retour au plus haut niveau semble presque impossible aux Bucks.
Chris Douglas-Roberts : Plutôt complet et capable de vraie « foudroyance », il a du mal a se montrer régulier au shoot et d’un match à l’autre. Il faut dire qu’il a du affronter la concurrence de Terence Williams l’année dernière.
Keyon Dooling : Joueur atypique évoluant 1 ou 2, il est un joueur explosif et carrément bon shooter. Son apport devra être important aussi bien a l’arrière qu’à la mène, lui qui espère plus de temps de jeu en venant a Milwaukee.
Ailiers :
John Salmons : L’un des vétérans de l’équipe, shooter lent mais efficace, et surtout en constante progression statistique depuis 10ans, il a signé un contrat assez chez cet été. Cela veut dire deux choses : pour la première fois de sa vie une franchise lui fait entièrement confiance. Mais aussi que pour la première fois de sa vie il a un impératif : celui de briller tous les soirs pour ne pas subir le courroux des fans.
Corey Maggette : L’un des joueurs les plus complets de la ligue ! Il défend, shoot, passe, prend des rebonds et met des points de partout. C’est sans conteste la meilleur recrue des Bucks. LE mieux ? Il sait être efficace en sortant du banc et n’a pas besoin de 2h pour avoir les mains chaudes. Un super joueur largement sous-estimé.
Carlos Delfino : Gros rebondeur pour un jouer si petit (« seulement » 1m98), il a été « la » bonne surprise de l’année passé avec le Turque Ilyasova. Auteur d’un mois de Janvier phénoménal, il se découvre une passion récente pour le shoot à trois points.
Ailiers forts :
Luc Mbah a Moute : L’un des plus gros défenseurs de la ligue, capable d’évoluer poste 3 ou 4, il est le parfait complément de Bogut. Très mobile, vif, et bon rebondeur, ses lacunes offensives prêtent parfois à sourire tant le voir shooter relève de l’événement. Mais il n’est pas là pour ca et dans une armée, il n’y a pas que des généraux. Lui en tout cas est un soldat de premier ordre.
Ersan Ilyasova : C’est l’histoire d’un gamin qui voulait jouer en Nba. Il est pris puis envoyé en deuxième division. Il décide de partir pour rejoindre l’une des meilleures équipes d’Europe : le réal Madrid. Mais son rêve grattait trop fort à la porte et il retente sa chance. Bingo ! Il explose et fini sa première saison depuis son retour avec l’étiquette de joker de luxe, rebondeur d’appui et de « shooter-climatiseur salle ». Welcome usa !
Drew Gooden : Joueur quelque peu antipathique, abonné chez American Airlines tant il change d’équipe souvent (il en a sa 9ème en 7ans), il reste un bon joueur, solide et capable de mettre des points à l’intérieur. Cependant, ses performances suspectes chez les Clippers où il prenait 15shoots par matchs laissent penser qu’il a cherché a faire des stats pour signer le contrat le plus cher qu’il pouvait au détriment de l’équipe. Attention : couac probable.
Darigton Hobson : Un grand qui shoot de loin et qui lui aussi lutte pour ne pas être évincé à quelques jours du début de la saison.
Larry Sanders : Gros défenseur, assez athlétique, sa place n’est pas vraiment menacée mais quel va être son rôle dans une équipe qui regorge de monde poste 4 et 5 ? Là est la question
Pivots :
Andrew Bogut : Le numéro 1 de la draft 2005, devant Chris Paul et Deron Williams le deux meilleurs meneurs actuels, a mis du temps a confirmer. Et l’année dernière il a enfin explosé. Avec 16pts et surtout un peu plus de 2 contres par match, il a semblé passer un cap. Et puis là pas de bol : une cascade suite a un dunk (il dunk puis retombe très lourdement sur son bras) l’on privé de la fin de saison (PO comprise) et surtout vont l’handicaper toute cette saison. Son staff lui a déjà dit qu’il jouerait a 70% de ses moyens au mieux. Il faut dire que luxation du coude, entorse des ligaments du poignet et fracture de la main… Ca pique un peu…
Jon Brockman : Bon rebondeur, il vient jouer les utiles pour les Bucks et les pénibles pour les autres et faire oublier si il le peut Dan Gadzuric le géant de la raquette parti pour les Warriors.
Brian Skinner : Rebondeur défenseur, il vient apporter de l’expérience au poste 5. Il a 34 ans et 12 saisons Nba derrière lui. Pas mal.
Si nous étions GM :
PG : Jennings
SG : Salmons
SF : Maggette
PF : Mbah a Moute
C : Bogut
6ème homme : Ilyasova et/ou Delfino
Conclusion : une équipe qui a l’air de se renforcer n’est pourtant pas toujours sure de progresser au classement. Et c’est ce qui risque d’arriver aux Bucks. On sait maintenant comment ils jouent et les défenses qui vont être imposés à Jennings a savoir très près de l’homme et bloquant ses pénétrations vont largement handicaper cette équipe qui base son jeu sur les pénétrations de leur meneur. En plus, l’un des joueurs les plus sous-coté de Nba, Ridnour, a fait ses bagages. Et quand on sait que quand Jennings n’y arrivait pas, Luke était là pour faire respirer son équipe de part sa vision de jeu et son shoot, on va dire que les choses vont se compliquer un brin pour le petit jeune. Quand on ajoute a ça la grave blessure de Bogut qui ne sera pas au mieux et la probable arnaque Gooden, ca fait un peu lourd pour une équipe pas si solide que ça.
Notre pronostique : bien que leur présence en PO semble réaliste, le fait que la conférence est soit plus relévé que jamais nous fait hésiter… 9ème a l’est.